Témoignages de parcours
Objectif: retrouver ma capacite a agir et prendre des decisions
Je vous partage l’expérience de Matt (le prénom a été changé) qui est arrivé à moi sur recommandation. Nous avons partagé un bout de chemin ensemble et il a accepté de partager son expérience avec authenticité avec vous.
Ces témoignages ont pour objectif de vous permettre de comprendre comment mes client ou partenaires de route ont vécu leur accompagnement.
J’ai découvert la réalité complète de Matt en lisant son témoignage que je vous livre tel quel.
Bonne lecture,
Patricia
Témoignage
L’année 2018, une année très mouvementée et riche en désillusion et rebondissements pour moi.
J’ai commencé l’année avec la joie d’une augmentation de salaire tant attendue. Mais rapidement, alors que le jour d’un rendez-vous bancaire pour estimer un montant possible de prêt immobilier, rendez-vous qui m’avait donné du baume au cœur vu que j’apprenais que je pouvais prétendre à un logement meilleur, mon ex revenait vers moi pour me plonger dans un monde de galère mentale.
En effet, le même jour, elle m’apprenait qu’elle était enceinte alors que nous étions séparés depuis plusieurs mois déjà… N’étant pas du genre à fuir mes responsabilités, j’ai voulu voir pour nouer de nouveau le dialogue, les échanges. Je me suis déplacé à la première écographie, m’apprenant que l’enfant était une fille ! Ce sera l’une des 2 seules informations que je connais d’elle aujourd’hui.
C’est aussi la période pendant laquelle j’ai été suivi pour du potentiel diabète. J’ai passé les 3 premiers mois en conflit, entre anxiété et joie, d’enfin pouvoir avoir mon propre enfant, informer certains proches de l’événement. Tout ça pour que finalement, un coup d’éclat entre nous nous divise définitivement. Bien que ce soit elle qui est mis un terme à la relation, j’ai de moi-même décidé de ne pas suivre sa grossesse, ce malgré l’immense trou, les regrets, voir également le sentiment de lâcheté qui me suivra à jamais. Certains y verront de la lâcheté, mais je l’ai aussi surtout décidé pour la mère et les petites.
En effet, je sais que la mère élève déjà une première fille seule et qu’avoir une fille seule qui est reconnue par son père sans qu’il s’en occupe pose beaucoup de soucis administratifs dans beaucoup de domaine. Je n’ai pas non plus voulu vivre une vie où je séparais ma fille de sa sœur régulièrement, et où je devais attendre au moins 3ans pour pouvoir l’avoir sous ma garde. C’est donc avec un regret à briser le cœur qu’en Mars, j’ai lâcher la possibilité de connaitre et de m’occuper ma fille. J’ai connu un petit lapse de temps à m’occuper de sa première fille à ses débuts à l’école, et c’est, toujours aujourd’hui, un crève-cœur de savoir qu’elle ne découvrira jamais les joies que je pourrai lui procurer en tant que père. Je sais néanmoins qu’elle sera en de bonne garde auprès de sa famille maternelle, bien que j’aurais aimé que les choses soit différentes.
C’est à ce moment de rupture complète que j’ai également eu la confirmation de diabète de type 2. J’ai pu réajuster mon régime quotidien en conséquence, ce qui m’a permis de perdre facilement et sans effort 13Kg en 3mois. Après réflexion, je sais que le changement de régime a eu son effet, mais il y a aussi je pense le trou dans mon cœur qui a dû positivement m’aider à moins ressentir la faim.
Toujours est-il que bien qu’ayant rompu avant la possibilité de connaitre mon enfant, il ne se passe pas 1 jour, depuis que j’ai appris sa possible existence, sans que je pense à elle. Sachant calculer, je suis certain de pouvoir mettre sa venue au monde dans les alentours de la finale 2018 gagnée par l’équipe de France de Football, événement qui ne m’aidera pas donc à oublier que quelque part, j’ai un enfant de moi qui vit sans moi.
C’est également dans ses eaux que je suis retourné voir ma nutritionniste et que je lui ai fait savoir mon incapacité à prendre des décisions ou à contrôler certains besoins lors de mes repas. Détectant une certaine forme de dépression à la suite de notre conversation, elle m’a suggéré, proposé, de contacter une coach professionnelle.
Ma rencontre avec Matt: Son premier appel téléphonique
Il m’a fallu bien 2 mois pour effectuer le premier contact, ce qui m’a paru long (trop long dans mon esprit). A ce premier contact j’ai appris que 2 mois, c’était court mais je dois avouer qu’avant même la suggestion de la nutritionniste, ça faisait plus d’1 an que je réfléchissais à une prise de contact du genre. Je me sentais, sans vraiment vouloir l’accepter, dans une spirale dépressive sans être vraiment capable d’en sortir. Toujours est-il, j’ai contacté la coach et nous sommes convenu d’un premier entretien.
Nous nous sommes rencontrés à la suite d’une prise de conscience que je ne parvenais plus/pas à avancer, à aborder la vie de manière assez plaisante à mon goût. Les non-décisions me devenaient insupportable, je partais du principe que les bonnes choses ne m’arrivaient que par « bon » hasard, de manière totalement incontrôlée. J’étais dans un état d’esprit ou je devais changer car j’avais en tête peut-être le pire, et j’étais incapable de m’autosatisfaire.
Le retour d’epérience de Matt sur ses séances de coaching
Lors de ma première consultation, 2 choses mon surprises agréablement. La première est la facilité de discussion, et la seconde (il nous a fallu un peu de temps pour le comprendre et un peu de détails de mon histoire pour le faire ressortir) c’est que nous avions une relation en commun (son père, dont j’ai toujours gardé un bon souvenir, qui était entre autres un des contrôleurs/moniteurs d’arbitres lors de ma période d’arbitrage étant plus jeune).
Durant cet entretien et le suivant, nous avions discuté de 3 points que j’ai retenus. Le premier avait pour sujet la chance et le hasard ; rien n’est que hasard, les choses arrivent de la conséquence d’évènements du passé. Un passé qu’il faut donc semer pour qu’il puisse par la suite interagir avec notre vie quotidienne.
Nous avons fait évoluer notre conversation vers le second point, la pensé positive ; en effet le fait de parler, penser négativement et de ne voir que la partie négative, nous fait aller dans ce sens. Il est mécaniquement impossible pour notre cerveau d’aller à l’inverse d’une pensée. Il n’enregistre que l’action, et le fait de ne penser qu’aux actions négatives fait que nous fonçons droit dedans. Il est donc important de penser non pas aux conséquences négatives de ce qui nous arrive, mais de retenir le positif, voir les leçons retenues des choses négatives qui nous arrives afin d’évoluer positivement. Ce qui est important n’est pas l’échec, mais ce qu’on fait de cet échec.
Une troisième information à faire ressortir des ces premiers entretiens est qu’il n’ait pas possible d’atteindre le même objectif qu’une autre personne en suivant le même chemin. Pour cela il faudrait partir du même point de départ. Or nous partons tous de points différents et il est impossible pour des directions identiques partant de points différents d’atteindre la même destination.
Après plusieurs rendez-vous je commençais déjà à voir les changements de réflexion que je devais avoir afin de reprendre goût à ma vie, m’autoriser la possibilité de faire certains choix, comprendre que ce n’est pas le bon sens de l’autre qui compte mais le besoin essentiel de se satisfaire, aller à la rencontre de son besoin et le confronter directement plutôt que de rester sur des réflexions logiques qui finissent dans tous les cas par des non faits.
Lors des 2 rendez-vous suivant, nous avons abordé ce qui fait que l’on prend une décision, ce qui fait que le fait un choix. Il y a 2 types de critères que j’ai besoin de satisfaire afin de prendre une décision sur un choix à prendre. Le premier critère est celui que je privilégiais le plus ; le critère froids, technique, celui qui dans un premier temps me permet de faire un tri. Il m’a toujours permis également d’avoir ce sens de l’autoprotection également, m’empêchant de choisir quelque chose qui techniquement ne me conviendrai pas. Ce critère était bien plus majoritaire dans ma manière de décider ce qui fait que peu de choses finissaient par y répondre et que le statuquo d’impossibilité de choisir me permettais de ne pas faire de choix et d’éviter les erreurs, d’éviter d’évoluer.
La coach m’a fait prendre conscience d’un second type de critère auquel je faisais appelle moins souvent, ou lors des occasions que je considérai comme du relâchement, et de la non-réflexion. En effet, le critère chaud, affectif, est le critère, je pense, de satisfaction personnelle. Il est important de faire ressortir ce critère lors de choix afin de se sentir autosatisfait. Pour faire ressortir ce critère il est important de se confronter aux choix possibles, d’aller à leur contact, de les tester si possible.
En mon sens, afin d’être entièrement autosatisfait, et de ne pas regretter un choix, il doit y avoir un mélange de ces 2 critères. Je pars du principe qu’un choix fait exclusivement du point de vue technique induit que le résultat m’est complètement égale et anodin, alors qu’un choix fait exclusivement du point de vu affectif est un caprice pur ; ce qui ne veut pas dire que l’un ou l’autre me sont totalement interdits.
A cet instant, cela faisait effectivement plus de 10ans qu’un de mes rêves était de posséder un véhicule, plus précisément une voiture. J’étais bien incapable de savoir où commencer et quoi choisir. Je me suis tourné vers le choix affectif du modèle de la mini. J’ai consulté les annonces afin d’éliminer les modèles qui techniquement ne me convenaient pas (prix/options/km/distances/état) et un exercice que nous nous étions fixés était de prendre rendez-vous et de tester les véhicules. Ceci m’a permis de pouvoir me rendre compte ou non si certains détails technique que je voyais comme un problème, l’étaient vraiment ou non. Cependant, les tests m’ont surtout aidé à décider (ou non dans ces cas) dans manière émotionnelle. L’aide et la vision de personnes extérieurs m’ont aidé à évaluer les détails pour lesquels je n’étais pas techniquement capable de prendre une décision (état technique du véhicule par exemple).
En coaching, séance après séance nous avançons grâce à des prises de conscience qui amènent le client à considérer la réalité différemment. Ainsi il découvre de nouvelles ressources, de nouvelles capacités et possibilités.
Lors de l’entrevue suivante, nous avions échangé sur la relation que l’on peut avoir avec la peur et l’échec, les différentes manières d’interagir avec notre entourage, et nous avons également abordé le fait qu’on l’on ne peut pas forcer les autres à faire ce qu’ils ne veulent pas faire.
La peur est un mécanisme de défense, un signal de risque que nous envoi notre corps qui nous empêche de continuer pour nous protéger. Il faut arriver à aller au-delà de cette peur, la peur de l’échec notamment qui nous empêche de commettre des erreurs.
Commettre des erreurs n’est pas mauvais, c’est ce qui nous permet d’apprendre et nous fait évoluer. Suivant les erreurs faites, certaines décisions ou manières de faire changeront. Si on ne commet jamais d’erreur, on n’évolue pas non plus, puisqu’on savait déjà.
Si quelqu’un ne veut pas évoluer, on ne peut pas le forcer à évoluer. Ce sont nos actions et l’exemple que l’on donne de notre trajectoire qui pourrait inciter les autres à faire de même ; qui ne suit jamais les bonnes idées ? En contraignant l’autre à faire quelque chose, l’autre se focalise surtout sur ce qu’on l’empêche de faire et non sur ce que ça lui apporte de le faire de cette manière.
Il y a aussi parfois des partages pour comprendre ce qu’il se passe, se développer et dans le cas de Matt se développer dans sa capcité à être en relation avec l’autre. Il nous livre ce qu’il a compris et gardé de toutes nos séances.
Enfin, il y a les situations d’échanges, et le point de vue sur lequel on se base pour échanger. Une personne qui a un dialogue enfantin, va avoir tendance à s’écraser et ne pas prendre de décisions. Elle va systématiquement demander l’avis d’autres et se baser sur le raisonnement de l’autre plutôt que son propre raisonnement. Nous sommes tous différents et voyons les choses d’une vue différente. Le fait de systématiquement demander l’avis aux autres et de ne se baser que là-dessus, nous permet de nous décharger de toute responsabilité en cas d’échec. Si on a choisi sur l’avis de l’autre uniquement, c’est la faute de l’autre si on s’est trompé !
De l’autre point de vue, du point de vue parentale, on partirait sur le principe de ce que l’on décide est bien pour l’autre, et non pas ce qu’il souhaiterait tirer du choix à prendre. Ce n’est pas évolutif pour l’autre personne dans le domaine du choix, puisqu’il qu’il n’est « contraint » qu’à suivre des instructions. Il devient un simple opérateur et la responsabilité du choix ne reste que sur la/les personnes qu’il écoute !
Entre ces 2 visions extrêmes, il y a la vision adulte. Pour moi la vision adulte est une position neutre, sage et personnel. Si je dois prendre une décision adulte, alors peu importe ce que les autres peuvent penser de la décision que je prends, je dois être en accord avec mes choix, pour mes propres raisons, peu importe ce qu’un autre ferait, cet autre personne n’a pas ma vue et je n’ai pas de compte à lui rendre dans mes décisions.
Lors du 5ème entretien, j’ai dû me poser/reposer la question de la raison pour laquelle je venai au coaching. Qu’est-ce que j’en attendait, dans quelle mesure je ferai le choix que je n’ai plus besoin du coaching. Lorsque que je suis arrivé, je m’attendais surement à ce qu’on me donne les réponses à mes questions, les solutions à mes problèmes. Mais après plusieurs séances j’avais surtout besoin d’outils de réflexion pour pouvoir avancer, une méthode ou manière différente de voir les choses, qui me permettrai aujourd’hui de me libérer de mes propres restrictions. J’étais encore dans une vision enfantine de réflexion à demander l’autorisation de ce que je devais faire pour être sûr de ne pas être en échec, dans la fuite de la prise de responsabilité.
Pour le coaché, chaque session amène une nouvelle compréhension de son environnement, de sa situation et de sa réalité
A la suite de cela, nous avons eu des échanges sur ce qu’est être responsable ou irresponsable, la sagesse, être buté. Quel niveau de responsabilité faut-il que j’aie pour être sage, ou à quel point dois-je être buté dans la responsabilité pour me faire devenir irresponsable. Chacun se sent le besoin d’être plus ou moins impliqué et le niveau de responsabilité que l’on accepte est celui qu’on se fixe à soit même. Dans l’optique d’une évolution, il est aussi important de lâcher prise et de savoir faire marche arrière, être capable de reconnaitre une erreur sans se pousser à l’extrême pour absolument vouloir que ce ne soit pas une erreur.
La limite de la responsabilité pour moi est de savoir reconnaitre lorsque je suis dépassé, que j’ai fait une erreur et/ou que j’ai besoin d’aide pour résoudre un problème. C’est aussi reconnaitre de prendre une décision aléatoire lorsque je me retrouve bloqué entre 2 possibilités et de reconnaitre l’erreur afin que je choisisse la seconde possibilité si la première était une erreur. Être sage n’est pas être parfait, c’est savoir mettre de côté sa fierté et avancer.
Une nouvelle inattendue: comme un test ultime pour valider les acquis, les apprentissages et la puissance des prises de conscience.
Sur les derniers rendez-vous que nous avons eu, un événement inattendu est arrivé avec une proposition d’emploi. Plusieurs mois en arrière, je ne me serais pas posé la question et j’aurais surement refusé cette offre. Cependant, à la suite de mon vécu de ces 2 dernières années, j’ai décidé de me lancer dans cette aventure. Il s’agissait d’un emploi à l’étranger (Singapour).
C’est surtout dans la préparation de ce nouveau projet que j’ai pu constater à quel point les échanges et ce qui en est ressortis m’a apporté. Ça m’a effectivement apporté une nouvelle méthode/manière de voir les choses et surtout une nouvelle manière de les confronter. Avec le coaching, j’ai pu me concentrer sur les éléments nécessaires aux moments où il le fallait, avancer dans le projet étape par étape. Seulement une fois qu’une étape est franchie, je peux réfléchir à l’étape suivante :
- Passer le 1er entretien téléphonique
- Passer le 2nd entretien
- Se renseigner un minimum sur comment se passe une expatriation ainsi que le déroulement des formalités administrative
- Puis le 3ème entretien,
- Le 4ème entretien,
- L’accord d’embauche
- La démission
- Finir le travail à faire dans l’ancienne entreprise correctement
- Fêter le départ dans l’ancien job et faire le point des bonnes et mauvaise chose, faire l’état des erreurs et se rappeler de ne pas les renouveler dans le prochain emploie
- Commencer le nouveau poste
- Prendre le temps d’apprendre les besoins du métier
- Se faire former sur les connaissances manquantes
- Faire la demande de visa
- Prévoir les visites pré-départ de toute la famille
- Ranger l’appartement et petit à petit se débarrasser des choses superficielles à ne pas garder
- Faire les démarches de résiliations
- Prévoir la date pour le voyage
- Faire une vente de vide appartement
- Prévoir un camion pour vider l’appartement et éparpiller/jeter ses biens
- Réserver les billets
- Réserver d’hôtel
- Faire le déménagement
- Préparer les valises
- Prendre l’avion
- Aller à d’hôtel
- Aménager dans le nouvel appartement
- Aménager le nouvel appartement pour se sentir chez soit
- “Last but not least”: Vivre à Singapour
Avant le coaching, j’aurais très certainement essayé de réfléchir à tous les détails de chaque étape à l’avance avant même d’avoir accepté l’emploi, et j’aurais probablement pris trop de temps pour le faire et finalement, refusé de le faire.
Bien que j’avais cette vision flou de ces étapes qui s’éclaircissait au fur et à mesure, il y a toujours des imprévus ou des oublies, comme des décès ou des amis qui décident de démissionner pour modifier l’ordre ou ajouter des étapes, ou des résiliations oubliées, des personnes que je n’ai pas pu voir. Dans mon cas, il s’est révélé que certaines de ces modifications m’ont été bénéfiques et que d’autres m’ont apportées de la fierté personnelle.
La vie a continué à mettre des évènements sur la route de Matt après le coaching qui ont encore validé ses nouvelles capacités et sa nouvelle posture!
Lorsque j’ai appris le décès de mon très cher grand-père anglais, j’étais vraiment bouleversé. Il aurait eu 90ans en ce début Octobre, et nous commencions à espérer une petite fête en famille. A la place j’ai dû annuler mon premier vol de tourné familiale pour aller voir un de mes cousins pour prendre part aux funérailles.
Lorsque j’ai appris la nouvelle, il m’a trotté l’idée dans la tête de vouloir faire un speech. Je voulais parler de lui ça c’est une des personnes à qui j’étais attachée le plus et qui avait une certaine importance à mes yeux. Il se trouve que les jours suivant, il nous a été proposé de prendre par et que si l’un d’entre nous (parents et frères) voulait dire quelque chose, voir un poème sur le cricket, il le pouvait. Je n’ai pas eu besoin de me faire volontaire car le choix semblait logique pour nous 5 que je le fasse.
L’exercice du dialogue public est pour moi un exercice très compliqué, voir une phobie, un supplice, et j’ai eu beaucoup d’appréhension pour cette prise de parole. Cependant, j’ai fait les choses à ma nouvelle méthode et je les ai prises au fur et à mesure. La possibilité d’avoir un point de départ, qui était un poème dans le thème me convenait, m’a donné un point de départ et m’a permis de ne pas me disperser sur toutes les choses et pensées que j’aurais voulu exprimer.
(…)
Mon déménagement et mon aménagement m’ont également fait prendre conscience de la différence de vision que j’avais avec les autres et mon évolution de réflexion. Avant j’aurais systématiquement voulu prouver et démontrer que mes choix étaient les bons, j’aurais eu besoin de convaincre que ce qu’il me fallait était bien les choix que j’ai fait, ça m’aurait surement donné une excuse pour entraîner tout le monde dans la responsabilité dans l’éventualité que mes choix soient erronés. Aujourd’hui, je sais que la seule personne qu’il faut vraiment que je parvienne à convaincre, c’est moi-même, et que les autres comprendront mes choix lorsque je leur montrerai à quel point je suis satisfait de ceux-ci.
Passer d’une situation bloquée ou aucun décision ne peut être prise deouis toujours à un départ à Singapour pour une nouvelle vie.
J’ai été très chanceux car j’ai vraiment eu l’impression de vivre un été comme un test, un avant-goût de Singapour. J’ai navigué d’un pays à l’autre en évitant le mauvais temps, ou plutôt comme si la météo insistait pour que je m’habitue au soleil et à la chaleur. Les différents voyages en avion on presque fais passer les vols de 13h entre Singapour et Paris comme une anecdote !! J’ai vraiment eu l’impression d’être en vacances de Juin à fin Septembre, entre les week-ends de 4 jours, et les voyages en avions et trains, les presque 3 semaines d’hôtels à Singapour pour la passation et l’aménagement, les aller-retours et le vidage de mon appartement ; Je n’ai pas vraiment eu le temps pour des choses habituelle ou pour une vie classique.
A partir d’aujourd’hui (depuis plus ou moins mon arrivée dans l’appartement début octobre jusqu’à dans quelques jours lorsque j’aurais fini d’acheter ce dont j’ai besoin) je ressens qu’une page est tournée et qu’un nouveau chapitre, un nouveau tome, de ma vie commence. Je me sens aujourd’hui serein et il ne tient qu’à moi de faire en sorte que tout se passe pour le mieux, de m’adapter aux obstacles qui se dresseront sur mon chemin. Ce ne sont plus les personnes à Paris qui seront capables d’avoir la vision que je peux avoir aujourd’hui de mon quotidien, dans une vie à l’opposé de ce que je pouvais avoir il y a 1 an.
Merci au Coaching C’Koya de m’avoir fait découvrir les méthodes qui me permettent d’évoluer suivant mes besoins, ainsi que m’avoir ouvert les yeux et de m’avoir permis de lâcher prise sur des choses moins importantes et me concentrer sur le nécessaire pour avancer.
0 commentaires